Une partie des vétérinaires et assistantes vétérinaires de la clinique ont commencé à suivre une formation utilisant les techniques d’hypnose et de programmation neurolinguistique. Les retours ont été très positifs.
Tous les participants ont adoré les travaux pratiques où l’on apprend à mieux s’écouter, à mieux communiquer, à faire attention au langage du corps, aux émotions des autres.
Depuis plusieurs années, de plus en plus de professionnels de santé suivent ce type de formation dans le but d’améliorer la prise en charge de leurs patients.
Premier objectif : apprendre à mieux écouter l'animal et son propriétaire
La priorité n’est pas d’apprendre à hypnotiser un animal ou son propriétaire mais d’apprendre à mieux les écouter, mieux décrypter leurs intentions, ce qu’ils n’osent pas dire, de les mettre à l’aise. En améliorant le lien avec le propriétaire, on aide l’animal. Car bien souvent si le propriétaire est stressé, inquiet, a de mauvais souvenirs de certains actes (anesthésie, prise de sang…) l’animal le ressent.
Deuxième objectif : garder un bon souvenir de son passage à la clinique
Le deuxième objectif est de se mettre à la place de l’animal pour faire en sorte qu’il garde un bon souvenir de son passage à la clinique. Si l’on essaie de se représenter sa « carte du monde », c’est-à-dire la façon dont il perçoit son environnement avec ses propres sens, cela conduit à modifier notre attitude et les espaces de soins en fonction de l’espèce traitée.
Par exemple, les chats qui sont des animaux très kinesthésiques aiment être manipulés en douceur, ils tolèrent très mal la contrainte. Ils préfèrent le calme donc un espace d’hospitalisation ou d’accueil où il n’y a pas de chiens.
La plupart des chiens quant à eux sont de grands gourmands, c’est pourquoi nous essayons de donner une friandise lorsqu’ils montent seuls sur la table ou après une injection (cela s’appelle du renforcement positif, on associe un moment agréable à un autre qui l’est moins pour éviter un ancrage négatif).
Cette formation sera un outil de plus dans notre pratique quotidienne en accord avec le fil rouge de Biovet : « Vous écouter pour mieux soigner ».